Les meurtres de momies à l’honneur et critiques du film menaçant
Les meurtres de momies, réalisé par Colin Bressler et écrit par Bressler et Will Donahue, commence avec Alexis (Lelia Annastasia Scott) en train de déjeuner. Elle vient de s’installer lorsqu’un homme à lunettes s’assoit à sa table. Il s’agit de Joe (Jason Scarbrough), qui informe le journaliste qu’il est un grand fan de journalisme et qu’il détient un scoop assez exclusif. Un peu agacé mais aussi intrigué, notamment par le fait que Joe se qualifie d’artiste, Alexis se laisse aller à l’inconnu.
Joe s’attribue le mérite de la série de personnes disparues et de meurtres qui ont eu lieu autour de San Antonio au cours des dernières années. Il plonge dans son histoire, expliquant comment son premier béguin est mort et ce que cela a débloqué en lui. Il avance avec ses histoires de mort et de dépravation tandis qu’Alexis intervient ici et là pour obtenir des éclaircissements. Pourquoi Joe a-t-il choisi d’avouer Alexis ? Est-elle en danger immédiat, et si oui, parviendra-t-elle à s’échapper ?
Les meurtres de momies est un croisement entre Plastique aromatisé à la fraise et Pendu américain. Un tueur charismatique guide le journaliste dans ses méfaits. Mais au lieu d’être un faux documentaire comique, le film de Bressler est davantage un drame. Oui, le drame. Pour tous ceux qui espèrent que cela soit dérangeant ou horrible, à la Sept ou Extrêmement méchant, terriblement mauvais et vil sera déçu. Il y a une poignée de scènes tendues, mais de tels moments ne sont pas la question. Le scénario est beaucoup plus intrigué par la réaction du journaliste que par le public effrayé.
« …s’attribue le mérite de vague de disparitions et de meurtres qui sont apparus… »
À cet égard, Bressler et Donahue ont élaboré un scénario solide avec des personnages décents. Attention, les caractérisations sont piétonnes. Combien de fois le tueur charismatique a-t-il déjà été commis ? Pourquoi le journaliste ne se lève-t-il pas et ne quitte-t-il pas la table ? De telles questions traversent l’esprit, mais au fur et à mesure que les 83 minutes s’écoulent, elles disparaissent car elles sont soutenues par d’autres éléments. Sagement, le film ne plonge pas profondément dans l’éducation de Joe, se concentrant sur ses horribles actes. Cela évite intelligemment les clichés potentiels, même si d’autres, comme le fait de ne pas comprendre comment et pourquoi les émotions sont importantes, sont présents.
Mais la raison Les meurtres de momies Les deux pistes sont si convaincantes. Bien qu’ils ne soient pas les seuls à avoir un rôle de parole, ils pourraient tout aussi bien l’être. Scarbrough est nerveux mais prêt à jouer le rôle du tueur. Lorsqu’il décrit son « grand amour », il s’illumine comme s’il le pensait vraiment. Les répliques concises de Scott offrent quelques instants de légèreté. Plus important encore, elle exprime parfaitement son intérêt pour l’histoire, sa répulsion face aux actes décrits et sa frustration face au manque d’empathie de Joe. Bien que la fin soit artificielle et ne soit pas aussi importante que l’intrigue le pense, Scarbrough et Scott la jouent sans accroc.
Les meurtres de momies ne réinvente pas le drame du tueur en série. Mais c’est souvent intéressant, grâce à un bon scénario et un jeu d’acteur fantastique. C’est une montre convaincante pour les fans du sous-genre ou de Scott et Scarbrough.
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