Le monde du cinéma a connu des hauts et des bas au cours des dernières années, avec la pandémie de COVID-19 qui a forcément laissé des traces. Cependant, l’augmentation des recettes au box-office aux Oscars a redonné de l’élan à certains des films en lice pour le titre de meilleur film, qui étaient presque passés inaperçus un an plus tôt.
Mais malgré une légère amélioration, ces résultats sont encore en deçà des chiffres habituels d’avant la crise sanitaire. Avant la pandémie, le marché du cinéma spécialisé était plus prospère, avec des bénéfices nettement plus importants.
En tête de liste des films nominés aux Oscars, le chef-d’œuvre « Poor Things » de Yorgos Lanthimos fait sensation. Le distributeur Searchlight Pictures a fait le pari audacieux d’élargir sa diffusion de 900 à 2300 salles, suite à sa nomination pour 11 statuettes Oscar.
« Poor Things » est un film de science-fiction teinté d’érotisme ; un mélange détonnant qui a séduit les cinéphiles et qui a permis au film d’ajouter 3 millions de dollars à son box-office, surpassant les 2,95 millions de dollars qu’il avait réussi à amasser pendant le week-end du Nouvel An. Ainsi, le film a pu enregistrer le meilleur week-end brut depuis sa sortie en salles.
Ces chiffres témoignent du renouveau du cinéma au sein du box-office et de l’impact des Oscars sur la popularité et la rentabilité des films nominés. La nomination aux Oscars reste donc un atout précieux pour les producteurs et les réalisateurs, qui voient leur visibilité et leur crédibilité accrues.
En conclusion, malgré un climat difficile et des chiffres toujours en deçà de ce qui était connu avant la pandémie, le cinéma continue de résister et de se réinventer. Les performances de « Poor Things » et des autres films nominés aux Oscars offrent une lueur d’espoir pour tous les passionnés de cinéma et montrent que le 7ème art est plus que jamais vivant et dynamique.