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Steffen Haars, le directeur de Krazy House, souhaitait bouleverser les codes des sitcoms américaines

Le 20 janvier 2024 à 21h00, une nouveauté va faire son apparition dans l’univers cinématographique : « Krazy House ». Cette comédie d’horreur, issue de l’imaginaire débordant des réalisateurs Steffen Haars et Flip van der Kuil, a pour ambition de révolutionner la structure et le rythme habituels des sitcoms américaines.

Haars s’est récemment exprimé sur les origines de ce concept lors d’une discussion à bâtons rompus autour de « Krazy House« . Cette rencontre a eu lieu au Sundance Portrait and Interview Studio de TheWrap, présenté par NFP. Il était accompagné pour l’occasion de ses comédiens principaux : Alicia Silverstone, Gaite Jansen et Walk Klink.

« Lorsque j’étais enfant aux Pays-Bas, j’adorais regarder les sitcoms américaines mais ils n’y avaient pas une grande variété. On retransmettait souvent en boucle les séries classiques telle que « Full House », « Who’s the Boss ? », etc. », a-t-il expliqué à Adam Chitwood, rédacteur en chef de TheWrap. Haars a souligné que « Krazy House » s’est beaucoup inspiré de la sitcom « Married With Children ».

D’après lui, les séries de l’époque véhiculaient une idée d’une vie sûre et ordonnée. « Nous étions depuis longtemps intrigués par l’idée d’une série dans laquelle tout part complètement en vrille », a-t-il expliqué. La trame de « Krazy House » se situe donc dans les années 90 et décrit la vie déjantée de Bernie, un homme très croyant et sa famille typique d’une sitcom. Les choses commencent à se gâter quand des ouvriers russes engagés par Bernie pour des travaux dans sa maison se révèlent être des criminels recherchés. C’est alors que Bernie va devoir faire preuve de courage pour sauver sa famille en proie aux malfrats, tout en sombrant progressivement dans la folie.

Les acteurs ont choisi de rejoindre ce projet en raison de leur admiration pour le travail atypique de Haars et Van der Kuil. Walk Klink a même affirmé ne pas s’être soucié du scénario avant de décider de prendre part à cette œuvre.

« Je suis un grand fan de Steffen et Flip depuis mon adolescence. Ils ont réalisé d’excellents films que j’adore. C’est cette admiration qui m’a poussé à vouloir participer à ce projet, le scénario étant pour moi secondaire, bien qu’excellent », confie Klink.

Alicia Silverstone a, quant à elle, évoqué certains jours de tournage intenses et explosifs, où le sang semblait couler à flot. « Je me souviens d’une scène où l’on courrait tous les trois sous une pluie d’explosifs, c’était incroyablement intense et dangereux », se remémore-t-elle. « Et puis, il y a eu cette scène avec Nick se faisant tirer une balle dans l’œil, du sang partout… C’était incroyable. »

« Chaque jour de tournage nous apportait son lot de surprises. On pensait toujours que tout le monde avait été tué ou que tout avait été détruit. On se demandait alors ‘Pourquoi devons-nous continuer le tournage ? Ne sommes-nous pas déjà arrivés à la fin ?' », continue-t-elle. « Mais une fois sur grand écran, tout prend sens et la violence ne semble pas gratuite. Au contraire, elle semble justifiée. »

« Krazy House » promet d’être un film détonnant et inédit, présenté comme l’une des principales attractions du Sundance à découvrir absolument. Impatient d’entrer dans ce monde complétement fou ? Rendez-vous le 20 janvier 2024.

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