La réalisatrice Deborah Riley Draper n’a besoin d’aucune persuasion pour s’attaquer au sujet de James Brown. Son dernier documentaire, James Brown: Say It Loud, diffusé les 19 et 20 février sur A&E, retrace le voyage exceptionnel de cette figure de la musique. De sa naissance en 1933 dans une cabane de Caroline du Sud, en passant par ses débuts en tant que danseur de troupe, son incarcération à 16 ans, le succès révolutionnaire de sa chanson « Please Please Please » de 1956, jusqu’à sa consécration comme figure de proue du mouvement Black Power après la mort de Martin Luther King.
Le documentaire explore l’impact durable de son groupe légendaire, les JBs, dont les rythmes afro-funk ont posé les fondements du hip-hop et ont fait de Brown l’artiste le plus samplé au monde. Cependant, si Brown était perfectionniste sur scène, sa vie hors scène était marquée par la violence domestique, la consommation de drogue et même une deuxième peine de prison en 1988. Malgré ces épreuves, une renaissance de sa réputation a précédé sa mort le jour de Noël 2006.
Le documentaire navigue entre des images d’archives de performances et des interviews des enfants de Brown et de personnalités telles que Bootsy Collins, LL Cool J, Chuck D, Jimmy Jam, Terry Lewis, ainsi que les producteurs exécutifs Mick Jagger et Ahmir « Questlove » Thompson.
Avec une abondance de documents d’archives, Draper a dû plonger dans des centaines d’heures de musique et d’images pour raconter l’histoire de Brown. L’histoire de sa vie est divisée en quatre chapitres distincts, chacun éclairant une partie de la personnalité de l’artiste.
James Brown: Say it Loud est une exploration sans fard de la vie et du talent de cet artiste, mais aussi de ses démons personnels, avec une approche intégrale de sa vie. La violence domestique, un sujet délicat, est abordée de manière sensible par Draper, notamment à travers les témoignages de ses filles, jetant une lumière crue sur les pressions et les traumatismes qui ont façonné la vie et la carrière du musicien.
En outre, le documentaire souligne l’impact économique que Brown a eu sur la communauté noire, notamment à travers un programme de timbres commerciaux peu connu portant son effigie.
Le film capture non seulement le génie créatif de James Brown, mais aussi ses défauts, offrant un portrait complexe de l’artiste qui ne manquera pas de fasciner ceux qui s’intéressent à la musique, à l’histoire et à la culture afro-américaine.
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Cet article est présenté en partenariat avec A&E Networks.