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Revivre les années 80 avec ‘Freaky Tales’ : Pedro Pascal porte brillamment ce tribute campagnard et sanguinaire

Le 18 janvier 2024 à 23h18, Alejandra Martinez nous invite à découvrir le dernier chef d’oeuvre des réalisateurs Anna Boden et Ryan Fleck, « Freaky Tales ». Ce film présente plusieurs histoires de marginaux, évoluant dans l’Oakland des années 80, avec une ambiance particulièrement marquée par une teinte verte mystérieuse.

« Freaky Tales » est un hommage à ces outsiders, à la Bay Area et au cinéma en général. Le film est divisé en plusieurs chapitres qui relatent les luttes et les quêtes de rédemption des punks, des musiciens et d’autres marginaux. Le film a su retranscrire l’ambiance unique de la Bay Area en 1987, lui apportant une richesse émotionnelle et une chaleur profonde.

Le premier chapitre, « The Gilman Strikes Back », nous immerge au cœur d’un groupe de punks qui tentent de défendre leur local contre une horde de nazis terrifiants. Nous suivons notamment Tina (interprétée par Ji-young Yoo) et Lucid (joué par Jack Champion) dans leur lutte, mais aussi leur romance. Selon le film, leur histoire d’amour ne paraît jamais forcée et renforce plutôt le message central : la lutte et l’amour peuvent coexister.

Le chapitre suivant, « Don’t Fight the Feeling », met en scène Barbie (Dominique Thorne) et Entice (Normani), deux amies noires qui rêvent de faire évoluer leur duo de rap Danger Zone. Face aux discriminations et au manque de reconnaissance de leurs pairs, elles parviennent à démontrer leur talent et leur incroyable force. Les performances de Normani et de Thorne sont ici largement saluées.

La notion de rédemption est au cœur du troisième chapitre, « Born to Mack », qui nous présente Clint, un tueur à gages endeuillé (interprété par Pedro Pascal) qui tente de changer de vie. La performance de Pascal est remarquable et apporte une dimension supplémentaire à son personnage.

Enfin, le dernier chapitre, « The Legend of Sleepy Floyd », nous fait découvrir une autre légende de la Bay Area, l’ancien joueur de basket Eric Augustus « Sleepy » Floyd (Jay Ellis). Après un braquage qui tourne mal chez lui, il se transforme en justicier au style très Bruce Lee. Sa performance impressionnante clôt parfaitement ce film déjà très riche.

« Freaky Tales » est donc une réussite qui sait mêler avec talent l’exploration des marginaux, un véritable amour pour la Bay Area et une ambiance cinématographique vraiment unique. Un film à découvrir sans plus attendre!

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