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Quand Robert Smigel et Adam Sandler s’allient pour le film Leo : une collaboration unique

Le 11 janvier 2024 à 17h24, le film « Leo » produit et diffusé par le géant du streaming, Netflix, a fait ses débuts. Un projet initié par Adam Sandler, co-scénariste, producteur et interprète du rôle de l’iguane principal, en regardant « Grease » avec ses enfants.

Alors qu’il tentait de partager un moment de cinéma avec sa progéniture, Sandler a découvert que le film « Grease » n’était pas aussi adapté aux enfants qu’il l’avait en souvenir. De là a germé l’idée d’un film destiné aux enfants de notre époque, confrontés à des enjeux contemporains, et que lui et ses enfants pourraient visionner ensemble. C’est ainsi que « Leo » a vu le jour.

Au commencement, « Leo » se présentait comme une simple comédie basée sur des enfants d’une classe de primaire. Toutefois, une surprise attendait les spectateurs à la fin du scénario. En effet, il s’est avéré que le véritable narrateur de l’histoire était l’animal de compagnie de la classe, un vieux lézard logeant dans un terrarium installé au fond de la salle de classe.

La proposition initiale de l’animal de compagnie en tant que personnage principal a été lancée par le co-scénariste et réalisateur Robert Smigel, qui a apporté sa touche dans les films « Hôtel Transylvanie », mais n’avait jamais réalisé un film d’animation auparavant. Et l’idée principale ? Leo serait un lézard de 75 ans qui a tout vu et décide finalement de monter un plan pour s’évader.

Smigel a également embauché Robert Marianetti et David Wachtenheim, avec qui il avait travaillé sur les courts métrages « Saturday Night Live ». La recette ? Un mélange d’aventure, d’humour et un zeste de surréalisme, à l’image d’une intrigue secondaire impliquant un enfant hypocondriaque et son drone surprotecteur.

Le film « Leo » compte étonnamment parmi son casting Jason Alexander, dans le rôle d’un père qui se voit attribuer un numéro musical complet avec des chronomètres dansants. La place des parents dans le film et la scène des chronomètres dansants furent des points de discorde, mais l’équipe a finalement maintenu ces éléments pour valoriser l’aspect humoristique du film.

Un débat sur les limites de l’absurde s’est également posé durant la réalisation du film, Smigel estimant que la séquence avec les chronomètres dansants pourrait être considéré comme ‘un pont trop loin’. L’équipe a finalement maintenu ce passage, bien que légèrement raccourci.

En dépit des débats autour du personnage joué par Alexandre, Smigel laisse entendre qu’il envisagerait de développer davantage ce personnage en cas de suite pour « Leo ».

Cet article a été initialement publié dans l’édition Awards Preview du magazine spécialisé TheWrap. Plus d’informations à propos de cette édition spéciale peuvent être trouvées ici. Les crédits pour la directorial créative, la photographie et le stylisme sont attribués respectivement à Jeff Vespa, Maya Iman et Kate Bofshever, tandis que la coiffure et le maquillage sont réalisés par India Hammond.

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