Lorrie Moore, Naomi Klein et l’écrivain égyptien Ahmed Naji figurent parmi les finalistes des prix du National Book Critics Circle. Des prix honorifiques seront décernés à Judy Blume et à un allié de longue date de Blume dans la lutte contre l’interdiction des livres, l’American Library Association.
Jeudi, le cercle des critiques a annoncé les nominés dans sept catégories compétitives, allant de la fiction au premier livre en passant par la meilleure traduction. Les gagnants seront annoncés le 12 mars.
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Moore est finaliste dans la catégorie fiction, cité pour « Je suis sans abri si ce n’est pas ma maison », l’un des rares romans d’un auteur surtout connu pour ses nouvelles. Les autres nominés pour la fiction sont « Blackouts » de Justin Torres, lauréat du National Book Award l’automne dernier ; « Tremor » de Teju Cole, « North Woods » de Daniel Mason ; et « Vengeance Is Mine » de Marie NDiaye, traduit du français par Jordan Stump.
« Doppelganger : un voyage dans le monde miroir » de Klein, son exploration d’Internet et de la propagation de la désinformation, est finaliste pour la critique. Sont également nominés « Pleasure and Efficacy: Of Pen Names, Cover Versions, and Other Trans Techniques » de Grace E. Lavery, « Deadpan : The Aesthetics of Black Inexpression » de Tina Post, « The Chapter : A Segmented History from Antiquity to the Twenty-First Century » de Nicholas Dames. et « Creep : Accusations and Confessions » de Myriam Gurba, essais de l’auteure qui est devenue une critique éminente du manque de diversité dans l’édition.
Naji, condamné en Égypte en 2016 pour « violation de la pudeur publique » dans son roman « Using Life », est finaliste en autobiographie pour « Rotten Evidence : Reading and Writing in an Egypt Prison », traduit par Katharine Halls critiques et au fait qu’il a reçu le Freedom to Write Award du PEN America. Sa condamnation a été annulée l’année suivante et il a quitté le pays en 2019, pour finalement s’installer aux États-Unis. Les autres nominés sont les mémoires acclamés de Safiya Sinclair « How to Say Babylon », « L’histoire d’un poème de Matthew Zapruder », « Je te rencontrerais n’importe où » de Susan Kiyo Ito et « Secret Harvests » de David Mas Masumoto, avec des illustrations de Patricia Wakida.
En biographie, les nominés étaient le livre de Martin Luther King de Jonathan Coe, « King » ; Gregg Hecimovich, The Life and Times of Hannah Crafts » ; « La Fille du dragon : le rendez-vous d’Anna May Wong avec l’histoire américaine » de Yunte Huang ; « Betty Friedan » de Rachel Shteir et « Winnie et Nelson » de Jonny Steinberg sur les Mandela.
Les finalistes en poésie étaient « All Souls » de Saskia Hamilton, « Phantom Pain Wings » de Kim Hyesoon, « The Gathering of Bastards » de Romeo Oriogun, « Information Desk » de Robyn Schiff et « Trace Evidence » de Charif Shanahan.
En traduction, Kareem Abdulrahman a été nominé pour sa traduction du kurde de « The Last Pomegranate Tree » de Bachtyar Ali, et Natascha Bruce pour sa traduction du chinois de « Owlish » de Dorothy Tse. Les autres finalistes étaient la traduction de Don Mee Choi du coréen de « Phantom Pain Wings » de Kim Hyesoon, la traduction de Todd Fredson du français/bété de « Zakwato & Loglêdou’s Peril » d’Azo Vauguy, la traduction du turc de Maureen Freely de « Cold Nights of Childhood » de feu Tezer Özlü et la traduction de Tiffany Tsao de l’indonésien. « Des histoires heureuses, surtout » de Norman Erikson Pasaribu.
Les nominés pour le prix John Leonard du meilleur premier livre, du nom du regretté critique et co-fondateur du cercle des critiques, sont « Black Pastoral » d’Ariana Benson, « A Nimble Arc » d’Emilie Boone, « The Love of Singular Men » de Victor Heringer, « En attendant d’être arrêté la nuit » de Tahir Hamut Izgil, « Quand le crack était roi » de Donovan X. Ramsey et « Jugement et miséricorde » de Martin J. Siegel.
Outre Blume et l’association des bibliothèques, des prix honorifiques seront décernés à la critique du Washington Post Becca Rothfield pour l’excellence de sa critique et à Marion Winik de « All Things Considered » de NPR pour ses services rendus à la communauté littéraire.
Le cercle des critiques littéraires, fondé en 1974, se compose de centaines de critiques et d’éditeurs de tout le pays