Les responsables de la législation en Géorgie demandent aux réalisateurs de cinéma de faire davantage que simplement présenter une prouesse pour bénéficier des crédits d’impôt de l’État.

Les législateurs géorgiens souhaitent que les cinéastes fassent plus que simplement montrer une pêche à la fin du générique pour bénéficier du crédit d’impôt pour les films de Géorgie. Grâce à ces allègements fiscaux, des productions comme « The Hunger Games », les films Marvel et le volet Fast & Furious « Furious 7 » ont été tournés en Géorgie, ce qui a généré de nombreux emplois dans l’État. Les législateurs souhaitent que les cinéastes atteignent quatre des neuf objectifs pour obtenir le crédit d’impôt le plus élevé de 30%. La Géorgie envisage également de suspendre l’exonération de la taxe de vente sur les équipements proposés aux centres de données en raison des préoccupations liées à la consommation d’électricité. Les centres de données utilisent actuellement une quantité disproportinnée de l’énergie de l’État. Ces annonces font suite à l’examen de tous les allègements fiscaux offerts par la Géorgie. Bien que le crédit d’impôt pour le cinéma ait stimulé l’industrie cinématographique en Géorgie, des évaluations ont montré que son coût dépasse ses avantages économiques. Les législateurs souhaitent également limiter le remboursement des crédits transférés pour éviter une diminution des recettes de l’État. Ils envisagent également d’exiger que les employés des centres de données gagnent un salaire supérieur au double du salaire moyen de l’État. Ces mesures visent à offrir plus de valeur aux contribuables tout en maintenant l’essor de l’industrie cinématographique en Géorgie.