La première partie de la magnifique saga spatiale de Netflix, Rebel Moon – A Child of Fire, dirigée par Zach Snyder, débute dans une petite communauté agraire tranquille sur une lune paisible connue sous le nom de Veldt. Au cœur de cette vie agricole se trouve Kora, interprétée par Sofia Boutella, qui se démarque clairement des autres, et ne tarde pas à être rattrapée par l’Imperium malveillant duquel elle tente d’échapper. Un immense vaisseau survole les champs aux vallons doux du Veldt, et laisse descendre Atticus Noble (Ed Skrein) accompagné d’une horde de soldats, venus confiscer les réserves de céréales des agriculteurs, changeant à jamais leur paisible existence.
Se dressant pour protéger sa communauté adoptive, Kora s’envole aux côtés de Gunnar (Michiel Huisman), un agriculteur, pour rassembler une équipe de guerriers proscrits venus de tous horizons, du général déchu Titus (Djimon Hounsou) à l’assassin froid et calculé, Nemesis (Bae Doona). Les multiples voyages de Kora la mènent des territoires industriellement infernaux à des mondes rappelant l’une des plus grandes civilisations, la Rome antique.
La complexité de l’univers sonore de Rebel Moon a nécessité une approche de création de sons distincts pour chaque monde visité, en s’efforçant de se rapprocher de l’idée d’une science fantastique imaginée par Zach Snyder, plutôt que d’une simple épopée de science-fiction. Les superviseurs du son, Scott Hecker et Chuck Michael, ont mis en commun leurs talents au Studio Formosa à Santa Monica, pour donner vie à cette ambition. « C’était ma neuvième collaboration avec Zach, et Chuck a participé aux cinq dernières. Nous avons appris à développer un véritable langage commun », a expliqué Hecker. « Bien sûr, Zach a des idées bien définies, mais il souhaite toujours vous laisser la liberté d’être créatif en premier lieu ».
Chaque planète à laquelle le film emmène les spectateurs a sa propre atmosphère unique. Les armes utilisées sur Veldt ont une sonorité différente de celles employées par l’Imperium. Les premières sont enracinées dans un réalisme sonore, alors que les secondes sont bien plus sophistiquées.
La création de ces sons a demandé de nombreuses itérations et expérimentations. Par exemple, la scène du bordel a nécessité jusqu’à huit versions différentes pour le monsieur à la voix traitée. De plus, les épées, que Zach appelle des feuilles de photons, ont nécessaire d’être travaillées à plusieurs reprises jusqu’à ce que le bon équilibre soit trouvé.
Michael et Hecker ont également souligné l’importance d’éviter les clichés sonores de science-fiction, cherchant à proposer des sons plus organiques, naturels et steampunk, tout en gardant une pointe de sonorités futuristes, mais jamais trop appuyées.
De plus, travaillant en étroite collaboration avec les compositeurs, leur objectif est de s’assurer que la musique se marie harmonieusement avec la conception sonore.
La première partie de Rebel Moon est disponible sur Netflix, et la deuxième partie de cette captivante saga spatiale, dénommée The Scargiver sera diffusée dès le 19 avril.
Image à la une : Rebel Moon. (Ci-dessous) Staz Nair dans le rôle de Tarak, Sofia Boutella dans celui de Kora, Michiel Huisman pour Gunnar et Charlie Hunnam pour Kai dans la série Rebel Moon. Crédit photo : ©2023.