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Les fans se laisseront emporter par la danse sur leurs sièges

Dawn Porter est davantage réputée pour ses documentaires abordant la politique que la culture pop, avec des œuvres telles que « L’Armée de Gideon » et « Les Espions du Mississippi ». Cependant, elle marque un tournant mémorable avec un sujet inspiré par le monde de la musique : l’icône Luther Vandross. Sa première réalisation, « Luther : Never Too Much», présentée à Sundance, nous plonge dans l’univers de ce chanteur talentueux.

Né dans le Bronx au sein d’une famille monoparentale, Luther Vandross a connu la gloire dans les années 1980. Sa carrière remarquable comprend 33 nominations aux Grammy Awards, dont huit couronnées de succès, et sept American Music Awards en tant qu’artiste masculin soul/R&B préféré. Il a vendu plus de 50 millions de disques dans le monde, et 11 de ses albums ont été certifiés platine. En dépit de sa disparition précoce en 2005, à l’âge de 54 ans, son héritage persiste, comme le démontre ce documentaire.

Produit en collaboration avec Jamie Foxx et Datari Turner, « Luther » nous fait plonger dans la carrière de Vandross à travers des images inédites de répétitions et d’interprétations live de la reprise de « Ain’t No Stoppin’ Us Now ».

Le documentaire trace également le contexte qui a influencé Vandross. C’est ainsi de divers artistes afro-américains majeurs comme Dionne Warwick, Aretha Franklin, et des groupes comme The Supremes qu’il tire son amour pour la musique. Accompagné par un groupe d’amis fidèles, Vandross parvient à naviguer dans l’industrie musicale, malgré les obstacles rencontrés.

« Luther » décortique les moments clés de la carrière de Vandross avec des clips de chansons telles que « Never Too Much », « Bad Boy Have A Party », « Give Me the Reason », « Here and Now », « Any Love » et bien d’autres. L’histoire derrière ses prestigieuses reprises de « Superstar » des Carpenters et « A House Is Not a Home » de Dionne Warwick y sont aussi racontées.

D’autres aspects de la carrière de Vandross sont explorés, comme les pratiques discriminatoires de l’industrie musicale ou l’impact de son poids sur sa santé physique et mentale. Les interrogations sur sa sexualité sont également abordées.

Le documentaire profite d’un riche corpus d’images d’archives témoignant du parcours de Vandross : de « Sesame Street » aux sessions en studio avec David Bowie, en passant par des interviews avec Oprah Winfrey et Arsenio Hall, rien n’est laissé de côté.

« Luther: Never Too Much » est assurément un documentaire qui ravira les amateurs de Vandross, les faisant danser, chanter ou simplement se souvenir de l’artiste comme le souhaitaient ses proches et Dawn Porter. « Luther : Never Too Much » est à retrouver à Sundance.

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