En première ligne de la défense des droits de l’homme, Animation Guild (IATSE Local 839) se positionne comme le premier syndicat hollywoodien à appeler à un cessez-le-feu à Gaza. Cette information a été relayée par un communiqué diffusé sur la plateforme de réseaux sociaux précédemment nommée Twitter.
Dans ce message, le syndicat a dévoilé un lien menant vers une pétition, initiée par le mouvement syndical, qui appelle à plusieurs actions : le retour des otages capturés par le Hamas, une demande adressée au président Joe Biden d’invoquer un cessez-le-feu immédiat et la restauration des « droits fondamentaux du peuple » à Gaza. La déclaration du syndicat stipule : « Dans la lutte pour les droits de l’homme et la protection des vies innocentes, The Animation Guild défend la justice à travers le monde et appelle officiellement à un cessez-le-feu en Israël et en Palestine.«
Selon le syndicat, malgré l’importance capital d’embrasser les avis divergents, même en temps de désaccord, l’harmonie et la force de l’organisation doivent être préservées. Sa conclusion appelle à l’échange respectueux dans les commentaires.
Le communiqué du syndicat a également fait mention d’une pétition, baptisée « Le mouvement travailliste américain appelle au cessez-le-feu en Israël et en Palestine », qui a déjà recueilli les signatures de nombreux syndicats. Parmi ces signataires répertoriés, on y retrouve notamment l’American Post Workers Union, United Electrical, Radio and Machine Workers of America et une large gamme de syndicats de l’éducation.
Cependant, il est à noter que la plupart des syndicats d’Hollywood n’ont pas encore pris de position officielle concernant la résolution du conflit. Même si la majorité s’oppose fermement à l’antisémitisme et condamne les violences commises par le Hamas, ils dénoncent également l’intolérance faite envers les musulmans.
Plusieurs guildes ont d’ailleurs été témoins de conflits internes suite à cette crise, notamment la Writers Guild of America. Quelques jours après l’attaque du 7 octobre, la SAG-AFTRA et la Guilde des réalisateurs américains ont publiquement condamné le Hamas, mais les membres de la WGA n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une déclaration commune.
Au final, la guilde a décidé collectivement de ne pas publier de déclaration. La WGA Est, en revanche, a condamné l’islamophobie et l’antisémitisme, sans mentionner l’attaque du Hamas dans leur propre déclaration.