Célébrités

Good Grief : Le premier film de Dan Levy déçoit et ennuye, une vision décevante du processus de deuil.

Good Grief, le premier long métrage de réalisateur de Dan Levy, acteur et showrunner de Schitt’s Creek, est malheureusement assez banal et omniprésent. Il est rempli d’un sérieux larmoyant qui vous colle un peu trop longtemps. Malgré son approche sérieuse visant à étudier l’impact de la perte et du deuil, ainsi qu’à accepter les nouvelles choses que la vie a à offrir, Good Grief perd rapidement en profondeur et ne reprend jamais le dessus.

Le film s’ouvre sur une fête de Noël, où nous faisons la connaissance de Marc, un artiste basé à Londres, et de son mari Oliver. Oliver est l’auteur d’une série de romans fantastiques à succès qui est devenue une franchise de films à succès. Nous faisons également la connaissance des deux meilleurs amis de Marc, Sophie et Thomas. Malheureusement, Oliver est victime d’un accident mortel sur la route.

Par la suite, le film se focalise sur Marc qui, un an plus tard, demande à Sophie et Thomas de l’accompagner lors d’un voyage à Paris. Ce qu’il cache à ses amis, c’est qu’Oliver avait avoué une liaison sur la même carte de Noël il y a 12 mois et qu’il voulait en discuter. Marc découvre également l’appartement parisien qu’il était censé partager avec son amant.

Malgré les meilleures intentions, Good Grief semble ennuyeux et laborieux. Le scénario manque d’intrigue et de poids émotionnel, ce qui nuit aux performances des acteurs de second plan, en particulier Ruth Negga qui interprète le rôle d’une petite amie alcoolique incapable de se ressaisir. Les scènes entre Marc et ses amis ne font que renforcer la mélancolie du personnage principal, sans réelle évolution. Le film manque d’urgence, d’intensité et d’espace.

Ce film m’a rappelé Trois couleurs : Bleu de Krzysztof Kieślowski, qui traitait d’une trajectoire similaire de trahison mêlée de chagrin, mais dans un style très différent. Cependant, Good Grief ne parvient pas à atteindre la même profondeur et se contente de scènes embarrassantes.

Au final, Good Grief n’apporte rien de nouveau ni d’intéressant à ce qui existe déjà. Il nécessite une urgence et une intensité qui lui font défaut. En tant que passionné de films et séries télé, je suis déçu par ce premier long métrage de Dan Levy.

[Image Credit: Dan Levy, Ruth Negga et Himesh Patel dans Good Grief.]

Laissez un commentaire

Aucun commentaire encore
  • Merci d'éviter tout message insultant/offensant pour la page Good Grief : Le premier film de Dan Levy déçoit et ennuye, une vision décevante du processus de deuil. si vous souhaitez être publié.