L’appel de l’eau en vedette, critiques de la menace cinématographique
L’appel de l’eau est un film parfaitement réalisé, rempli d’images parfois belles et parfois obsédantes. Le talentueux réalisateur Kaya Tone capture de manière efficace le monde naturel immaculé des Rocheuses rurales du Colorado, où le film est tourné. Bien sûr, le film ne se limite pas à ses visuels saisissants. Ces images racontent l’attachement que l’on éprouve pour l’endroit où l’on a grandi, ainsi que l’importance de protéger ces ressources naturelles d’une beauté immaculée.
« …se lance dans un voyage psychédélique et rencontre une incarnation de la nature, identifiée comme le Cornu… »
Le court métrage utilise à la fois des éléments d’horreur et de fantaisie, filtrés à travers une lentille environnementale, donnant parfois une sensation presque païenne. À travers le personnage principal Nadia (Trinity Simpson), nous observons un monde dont nous nous sommes éloignés, une nature que nous avons abandonnée. Après un voyage sous l’effet de la drogue avec des amis, Nadia entame un voyage psychédélique et rencontre une incarnation de la nature, identifiée comme le Cornu dans le générique. Initialement terrifiant, le Cornu révèle ensuite sa beauté à Nadia, qui réalise alors son lien avec lui et avec l’endroit qu’elle est destinée à protéger.
Si le fait que Nadia ait simplement des hallucinations ou qu’elle puisse transcender le plan astral est sujet à interprétation, cela importe finalement peu. Quoi qu’il en soit, elle parvient à atteindre un niveau de compréhension plus élevé, non pas grâce à une substance artificielle, mais en ingérant des champignons, une vision offerte par la Terre.
L’appel de l’eau est un court métrage qui ne perd pas de temps à créer un paysage éblouissant et qui raconte une histoire significative. Kaya Tone est en passe de devenir l’une de nos grandes réalisatrices et j’ai hâte d’en savoir plus !