Quel était l’enthousiasme de Tony Lamberti à l’idée de travailler sur le dernier film de Michael Mann ? Il faut savoir que le réalisateur avait emmené Lamberti, un passionné de Formule 1, chez Ferrari. L’ingénieur du son, nominé aux Oscars (pour Inglourious Basterds) et récompensé par un Emmy (pour John Adams), a eu un premier aperçu du film sur Enzo Ferrari et son héritage emblématique de la course automobile en 2015.
Lamberti rencontre Mann lorsqu’il supervise une mise à jour du mixage du thriller policier Blackhat de Mann. Il est introduit au projet de rêve de Mann lors d’une visite au bureau du réalisateur. « Il avait tout le matériel pour Ferrari », se souvient Lamberti lors d’une récente conversation sur Zoom.
Un élément clé de la vision de Mann serait le rugissement des moteurs lors des séquences de course. Pour l’oreille experte de Lamberti, cela signifie recréer des sons de plus de 60 ans.
Bernard Weiser (Ted Lasso, True Detective) a partagé les tâches éditoriales avec Lamberti. Lee Orloff, lauréat d’un Oscar (Terminator 2 : Judgment Day), a servi de mixeur sonore. Lamberti et Andy Nelson, dont les 24 nominations aux Oscars incluent des victoires pour Les Misérables et Il faut sauver le soldat Ryan, ont géré les remixages.
Lamberti et la coproductrice de Ferrari, Maggie Chieffo, ont commencé à chercher deux Ferrari classiques et une Maserati pouvant être conduites et enregistrées pour le film.
Le musicien Nick Mason, membre fondateur de Pink Floyd, a pris part à ce projet. Lamberti a pu enregistrer une Maserati 250 F1 de la collection de Mason et une Ferrari 250 Mille Miglia PF V12 Coupé de 1953 trouvée dans sa collection.
Son travail fait des merveilles puisque Mann est enchanté par le son des vrais moteurs incorporés dans le mix du film.
Ferrari sort en salles le 25 décembre.