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« Elemental » triomphe en Corée : découvrez les confidences de son réalisateur, Peter Sohn

Le 10 janvier 2024 à 14h23, la critique de la magnifique oeuvre de Pixar intitulée « Elemental » a été dévoilée. Celle-ci est sans aucun doute un classique de la maison d’animation. L’histoire se déroule dans une métropole haute en couleur où les éléments de la nature prennent la forme de personnages anthropomorphes vivant dans des secteurs spécifiques de la ville. Dans la zone aquatique, le Water District, les gens de l’eau résident au cœur de gratte-ciel ressemblant à des cascades déferlantes. Inversement, les gens de feu habitent une partie plus terrestre de la ville, connue sous le nom de Firetown.

Au centre de « Elemental », ce n’est pas un dilemme épique qui attend le spectateur, mais bien une comédie romantique impliquant deux contraires. Elle met en scène Wade, un homme de l’eau détendu (incarné par Mamoudou Athie) qui tombe amoureux d’une fille de feu appelée Ember (jouée par Leah Lewis). Nonobstant leurs différences, ces deux êtres que tout oppose finissent par s’attirer.

Le réalisateur, Peter Sohn, est un pilier de Pixar ayant précédemment dirigé « Le bon dinosaure ». Avec « Elemental », il réussit à livrer une histoire touchante sur l’expérience de l’immigration, inspirée par le vécu de ses parents coréens. La portée émotionnelle de ce film n’a cessé de grandir au fur et à mesure de son succès au box-office, notamment en Corée du Sud.

« Cette idée de l’amour parental est un thème majeur dans de nombreux films et drames coréens », explique Sohn. D’ailleurs, l’influence de la culture coréenne est omniprésente dans le film. Par exemple, la cuisine coréenne est bien ancrée dans la ville de Firetown tandis qu’un salut cérémonial, expression de respect, a été emprunté à la façon dont le père de Sohn s’était incliné lors de son départ de Corée. « Cet arc a été inspiré par cela. Utiliser cela comme un geste d’amour, de respect et de guérison à la fin du film, je pense que c’est une grande chose coréenne. »

La technologie sophistiquée utilisée pour donner vie aux personnages de « Elemental » a repoussé les limites de l’innovation au point de faire fumer un des serveurs lors d’un rendu particulièrement complexe. La création de personnages composés d’éléments vivants tels que de la fumée en mouvement et de l’eau qui s’éclabousse a été si novatrice que des artistes de Pixar ont publié des articles universitaires sur le sujet.

Plus qu’un simple spectacle visuel, « Elemental » place toujours ses personnages au premier plan. C’est d’autant plus vrai dans une séquence où Wade et Ember ont un rendez-vous en ville. En explorant ensemble un lac et jouant avec des cristaux géants qui changent sa flamme de couleur, ils partagent leur culture et leur héritage générationnel.

Cette critique est initialement apparue dans le numéro de prévisualisation de la saison des récompenses du magazine TheWrap. Plus d’informations sur le numéro ici.

Crédits – Directeur créatif : Jeff Vespa, Photographe : Maya Iman, Rédactrice photo : Tatiana Leiva, Styliste : Kate Bofshever, Coiffure et maquillage : India Hammond.

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