Carol Rasheed, directrice maquillage du film « La Couleur Pourpre », trouve de la musique dans une multitude de nuances

Tout comme son héroïne, Celie, interprétée par Fantasia Barrino, l’œuvre <> ne cesse de rayonner de beauté et d’audace à travers le temps. L’interprétation vibrant d’espoir et de fraternité du réalisateur Blitz Bazawule du conte classique d’Alice Walker réussit à ravir une toute nouvelle génération.

Carol Rasheed, chef du département maquillage, a articulé le film avec une vision claire et des objectifs précis. Pendant près de six mois, elle a échangé avec Bazawule des tableaux de vision, de la musique et d’autres éléments pour préparer le tournage. Leur planification méticuleuse a abouti à une représentation naturelle et réaliste des personnages.

« De nombreux éléments – en termes de beauté de la peau – ont émergé » a-t-elle souligné. « Nous nous sommes assurés, autant que possible, de ne pas trop maquiller. Vous pouvez toujours voir la texture de la peau. Vous pouvez voir les huiles s’écouler de la peau, faisant vraiment ressortir la mélanine de l’écran.

Connue pour son talent hors pair à faire correspondre n’importe quelle teinte avec précision, Rasheed a gagné une réputation de « spécialiste de la peau ». L’un des éléments les plus puissants qui affectent la peau est le temps, et The Color Purple s’étend sur plus de trois décennies. Rasheed a veillé à ce que les personnages soient adaptés à chaque étape de leur vie.

« (Bazawule) a clairement indiqué très tôt qu’il voulait que notre peau, la peau noire, vieillisse comme les Noirs vieillissent généralement » a-t-elle partagé. « Je pense que très souvent, quand on voit des Noirs vieillis à l’écran dans le passé, ils sont toujours trop âgés.

Les sœurs Celie et Nettie sont représentées dés leur jeunesse, ce qui nécessitait deux actrices pour chacun des rôles. Rasheed attribue à l’équipe de casting les similitudes naturelles frappantes entre Fantasia Barrino et Phylicia Pearl Mpasi pour le rôle de Celie, et Halle Bailey et Ciara pour celui de Nettie.

En ce qui concerne Carol Rasheed et son équipe, elles ont suivi le personnage de Sofia à travers tout le trauma qu’elle a vécu, ne ménageant aucun effort pour retranscrire chaque blessure et chaque choc avec du maquillage. Cela a naturellement demandé des efforts considérables, mais a également permis à Rasheed d’élargir ses compétences en matière d’effets de maquillage.

Même après la fin du tournage, Rasheed a donné vie à son travail hors du plateau en développant la ligne de rouge à lèvres Evolution of Rouge, inspirée des dames de The Color Purple.

Chaque département a délivré ses résultats avec brio, faisant de The Color Purple un renouveau digne d’intérêt. « Le film est très inspirant » a promis Rasheed. « Ce n’est pas du tout comme le premier Color Purple. Je pense que c’était plus joyeux. La musique était phénoménale.

Dernière nouvelle, The Color Purple est maintenant en salles. Pour en savoir plus sur The Color Purple, consultez ces histoires :

Création du monde de « The Color Purple » avec le décorateur Paul D. Austerberry et le décorateur Larry Dias.

« The Color Purple » Jon Poll, rédacteur en chef, sur la recherche du rythme de cette adaptation en mouvement.

« The Color Purple » les superbes créations de la costumière Francine Jamison-Tanchuck.