Drake Bell, âgé de 37 ans et connu pour ses rôles emblématiques dans des séries à succès comme The Amanda Show et Drake & Josh, ouvre le dialogue sur des abus qu’il a subi par Brian Peck, un coach par intérim de Nickelodeon. En 2003, Peck avait été accusé d’avoir abusé d’un enfant qui n’avait pas été identifié à l’époque. Depuis lors, cet enfant a enfin été identifié comme étant Drake Bell dans le nouveau documentaire Quiet on Set: The Dark Side of Kids TV.
Le documentaire met en lumière les actions dévastatrices de Brian Peck, qui a eu une influence importante sur la formation de jeunes talents comme Bell. Peck avait réussi à gagner la confiance de la mère de Drake, l’exploiunt pour le manipuler et permettre à l’acteur de rester chez lui où il a subi des horreurs innommables.
La confiance envers ce coach par intérim était si forte que les parents d’enfants acteurs de Nickelodeon, y compris ceux de Bell, considéraient normal que leurs enfants passent du temps chez Peck. L’horreur a commencé pour Bell quand il s’est réveillé pour découvrir que le lieu qu’il considérait comme un deuxième chez lui était en fait le théâtre d’agressions sexuelles.
Bell, qui avait 15 ans à l’époque, a confessé n’avoir su comment réagir. Peck avait réussi à manipuler sa mère au point de faire de sa maison une prison pour le jeune acteur. Avec le temps, les agressions ont gagné en intensité. « C’est devenu de pire en pire, de pire en pire. J’étais juste piégé. Je n’avais aucune issue », a confié Bell à Variety. Les abus étaient devenus si « étendus » et « brutaux » que Drake peinait à les décrire devant la caméra.
Malgré l’horreur de la situation, Drake a éprouvé une grande difficulté à dénoncer Brian Peck et n’a pas signalé les abus immédiatement. C’est la mère de sa petite amie, alertée par son intuition, qui l’a conduit à un thérapeute. Cependant, encore terrorisé par la situation, Bell ne parvenait pas à exprimer la douleur et la souffrance qu’il éprouvait.
Quiet on Set: The Dark Side of Kids TV, dont la sortie est prévue le 17 mars 2024, met en exergue les problèmes systémiques de l’industrie du divertissement, en soulignant les vulnérabilités et l’exploitation auxquelles sont confrontés les jeunes acteurs. Le témoignage de Bell ajoute à un débat de plus en plus présent sur la sécurité et la responsabilité des enfants dans le monde du divertissement.