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Aubrey Plaza s’épanouit dans une comédie pleine d’intelligence

Le 20 janvier 2024 à 21h45, un nouveau film a marqué sa présence dans le genre du passage à l’âge adulte. Un genre qui a toujours dépeint avec brio l’incertitude du futur et le bienfait de la perspective rétrospective mais qui peut parfois tomber dans le prévisible. Cette fois, c’est « My Old Ass » de Megan Park qui a su saisir l’opportunité d’approcher ce genre sous un angle différent en l’agrémentant d’éléments de science-fiction fantastique.

Présentant son deuxième long métrage et premier film à Sundance, Megan Park nous emmène dans le voyage de l’adolescence à travers Elliott, une jeune fille fraîchement adulte qui se retrouve face à face avec sa version âgée de 39 ans, interprétée par Aubrey Plaza. Majestueusement campée par Maisy Stella, le personnage d’Elliott est rafraîchissant et réaliste, naviguant entre une charmante caissière et des escapades pour échapper à sa mère.

Le film commence avec une authenticité palpable, se maintient grâce à une dynamique réaliste entre Elliott et ses amis Ro (Kerrice Brooks) et Ruthie (Maddie Ziegler), ainsi que ses deux frères Max (Seth Isaac Johnson) et Spencer (Carter Trozzolo). Après une excursion psychédélique aux champignons, Elliott se confronte à une version adulte et plus mature d’elle-même.

Le fil narratif principal se tricote progressivement, entre opportunités manquées, conseils d’un égo futur et la rencontre d’un certain Chad, qui joue un rôle important dans l’évolution de l’histoire. « My Old Ass » navigue entre une histoire de famille et une romance adolescente, avec toutefois une tendresse saisissante capturée par Stella.

Mais la véritable torsion émotionnelle du film est peut-être son approche de l’homosexualité. D’abord, le personnage d’Elliott est présenté comme attiré par les femmes mais finalement, c’est dans une relation avec Chad que se trouve son moment d’illumination. Une confession qui donne une épaisseur nouvelle à son personnage.

D’autres scènes tranchent au fil du film, comme celle où Elliott et son amie Ro rappellent avec pertinence que les étiquettes ne sont pas une fin. « My Old Ass » réussit habilement à intégrer de l’humour et de la créativité, notamment via des séquences musicales hallucinogènes. La comédie futuriste de Park reste cependant en équilibre, risquant parfois de dater son film par des références trop modernes.

Quoi qu’il en soit, « My Old Ass » est une œuvre qui arrive à capturer le moment précis avant que l’innocence ne s’écroule. Etui précieux pour de grandes performances, c’est un film qui a su conquérir le festival de Sundance.

Pour plus de détails sur la couverture de Sundance, nous vous invitons à poursuivre ici.

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