Un acteur de figuration impliqué dans le film a déposé une plainte contre l’actrice britannique Mia Goth. La plainte l’accuse d’avoir commis des voies de fait à son encontre et d’avoir joué un rôle dans son licenciement injustifié du film, qui est survenu après qu’il ait porté plainte contre elle. Le réalisateur du film, Ti West, et le studio A24 sont également mentionnés dans le procès.
D’après des documents judiciaires obtenus par People, l’acteur de figuration identifié comme James Hunter a déclaré dans la plainte qu’il avait été engagé pour une durée de trois jours en avril pour jouer le rôle d’un père paroissien dans le film d’horreur A24.
Le film se concentre sur une jeune fille ayant survécu à un massacre. Hunter affirme qu’il lui a été demandé de rester allongé sur le sol du plateau « pendant plusieurs heures » avec des « fourmis et des moustiques » autour de lui, tandis que Mia Goth courait devant lui pour la scène.
Allégations de mauvaise conduite sur le plateau
Hunter affirme que lors de la quatrième prise, Mia Goth a failli marcher dangereusement sur lui. Il soutient avoir immédiatement signalé l’incident au second assistant réalisateur, qui, selon le dossier, a « averti » l’actrice de « faire preuve de prudence dans ses mouvements ». Par la suite, Hunter affirme que dans la prise suivante, Goth lui a « intentionnellement donné un coup de pied » à la tête avec son pied.
Suite à ce coup de pied, il prétend avoir ressenti un « mal de tête » et une « raideur de la nuque », qu’il a immédiatement signalés au second assistant réalisateur. L’information a ensuite été transmise à Goth et à West. Hunter mentionne notamment l’absence d’assistance médicale sur le plateau, et West a poursuivi le tournage jusqu’à la fin de la scène.
Allégations de harcèlement sur le plateau
L’acteur de figuration affirme en outre que Mia Goth l’a « envahi » dans les toilettes du plateau, où elle l’aurait « ridiculisé », « taquiné », « moqué » et « dévalorisé », et l’aurait même « provocqué » en lui demandant de « faire quelque chose à son sujet ».
Le lendemain, Hunter dit avoir reçu un e-mail d’une agence de casting lui informant qu’il avait été « expulsé » pour les « deux jours de production restants » et qu’il était « banni » du plateau de tournage, sans aucune raison donnée.
D’après la poursuite, Hunter réclame 250 000 $ pour « frais médicaux », « réadaptation » et « dépenses connexes », en plus de demander des « dommages-intérêts punitifs et/ou exemplaires ».