Un Thriller haletant où paranoïa et claustrophobie s’affrontent – Critique de ISS

Amateurs de frissons et de films de science-fiction, réjouissez-vous ! Le 19 janvier 2024, vous avez rendez-vous dans les salles obscures pour découvrir L’ISS, un thriller dans l’espace comme vous n’en avez jamais vu.

L’atmosphère extra-terrestre a toujours servi de décor parfait pour les films de suspense et d’horreur. Que l’on pense à l’éternelle obscurité ou à l’inconnu perpétuel qui entourent l’immensité de l’espace

Cette fois, L’ISS mélange la paranoïa de The Thing avec la claustrophobie de The Decent pour vous offrir une incroyable aventure à sensations fortes à deux cent cinquante milles au-dessus de la Terre. L’histoire nous plonge aux côtés d’astronautes américains et russes à bord de la Station spatiale internationale, confrontés à une horreur sans nom alors qu’ils assistent impuissants aux explosions et incendies qui ravagent la Terre.

Lorsque le gouvernement américain donne l’ordre de prendre le contrôle de l’ISS par tous les moyens nécessaires, la situation se complique davantage.

L’actrice Ariana DeBose, récemment couronnée d’un Oscar pour sa performance dans West Side Story de Steven Spielberg, fait ses premières armes dans ce long métrage d’action live. Elle passe des rues de New York à l’immensité silencieuse de l’espace, offrant une performance qui se distingue de son rôle oscarisé.

Grâce à la réalisation brillante de Gabriela Cowperthwaite, aussi connue pour son documentaire révolutionnaire Black Fish et l’émotion palpable de Megan Leavey, ce qui aurait pu n’être qu’une entrée oubliable dans le genre devient un thriller effréné, qui utilise notre peur innée de l’inconnu pour propulser ses personnages dans une lutte acharnée pour la survie.

Alors que la Terre est déchirée par une guerre destructrice, l’équipage de la Station spatiale internationale mène sa propre bataille. Un combat pour la vie, totalement détaché des enjeux politiques terrestres. Le film fait le choix astucieux de ne pas désigner de vrai méchant. Les personnages ne sont pas intrinsèquement mauvais, mais désespérés, ce qui les rend d’autant plus dangereux.

S’il y a un bémol à ce film, c’est peut-être son besoin de guider le public à travers chaque étape de l’intrigue. Préfigurations et indices sont parfois un peu trop appuyés.

Néanmoins, L’ISS vise les étoiles et atteint sa cible avec brio. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, janvier n’est pas un mois à éviter pour les cinéphiles. Ariana DeBose confirme son talent d’actrice caméléon et offre une performance remarquable dans ce film.

Je vous conseille fortement de le voir sur grand écran, dans la salle la plus sombre possible. Et n’oubliez pas quelques friandises pour vous détendre, car une fois le film terminé, vous serez heureux de retrouver le sol sous vos pieds.

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