Claudine Huzé, dite Marie Dubois, est une actrice française, née le 12 janvier 1937 dans le 15e arrondissement de Paris (Seine) et morte le 15 octobre 2014 à Lescar (Pyrénées-Atlantiques). Elle est l’une des actrices emblématiques du cinéma français, alternant films d’auteurs et films populaires, mais elle apparaît plus rarement au cinéma à partir de la fin des années 1970, alors qu’elle est atteinte de la sclérose en plaques. Entre 2001 et 2014, elle s’est engagée publiquement dans le combat contre cette maladie. Claudine Lucie Pauline Huzé naît au sein d’une famille bourgeoise. Suivant les cours d’art dramatique de la rue Blanche à Paris, elle apprend la comédie moderne et les œuvres classiques. À la sortie de l’école, elle joue dans plusieurs pièces de théâtre de divers registres. Remarquée à la télévision dans La caméra explore le temps et Les Cinq Dernières Minutes, elle est engagée par le cinéaste François Truffaut pour le film Tirez sur le pianiste en 1960. Il lui trouve alors le pseudonyme Marie Dubois, en hommage à une héroïne d’un roman de l’écrivain et poète Jacques Audiberti, publié en 1952. Au cours de ce tournage, les premiers symptômes de sclérose en plaques se déclarent, alors qu’elle n’a que 23 ans. Elle veut oublier cette première alerte pour tourner avec les réalisateurs de la Nouvelle Vague. Elle joue dans Une femme est une femme de Jean-Luc Godard, Jules et Jim de François Truffaut et La Ronde de Roger Vadim. Elle devient aussi une actrice populaire dans des films de Georges Lautner, Henri Verneuil ou Édouard Molinaro. En 1964, elle est la fille de Jean Gabin dans L’Âge ingrat, aux côtés de Fernandel et de son fils Franck Fernandel. En 1965, elle joue dans Les Grandes Gueules avec Bourvil et Lino Ventura. En 1966, elle accède réellement à la notoriété grâce à son rôle de Juliette dans la comédie La Grande Vadrouille de Gérard Oury, dans laquelle sa blondeur et ses yeux bleus font chavirer le cœur de Bourvil. Le film, grand succès populaire à l’époque, bat le record du nombre d’entrées en salle . Elle retrouve ensuite Jean-Paul Belmondo dans Le Voleur, sous la direction de Louis Malle, puis donne la réplique à Michel Simon dans l’un de ses derniers films, Ce sacré grand-père. En 1969, elle fait partie de la distribution internationale de Gonflés à bloc avec Tony Curtis, Jack Hawkins, Peter Cook, Bourvil et Terry Thomas où elle campe une féministe aux côtés de Mireille Darc. En 1972, l’Académie nationale du cinéma lui donne le prix d’interprétation pour son rôle d’Alice dans Les Arpenteurs. Un autre succès populaire arrive ensuite: Vincent, François, Paul et les autres de Claude Sautet en 1974. Elle obtient la reconnaissance de ses pairs en 1978 lorsqu’elle reçoit le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour sa prestation dans le film La Menace d’Alain Corneau, dans lequel elle incarne une femme jalouse. … Source: Article « Marie Dubois » de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.
Date d’anniversaire : 12/01/1937