Jean Dorothy Seberg, née le 13 novembre 1938 à Marshalltown dans l’Iowa et morte le 30 août 1979 à Paris, est une actrice américaine qui passa une partie importante de sa carrière en France et fut notamment une collaboratrice de Robert Cordier. De son Iowa natal au Paris de la Nouvelle Vague, Jean Seberg a incarné un idéal féminin pour toute une génération. À la fois américaine et française, elle connaît son premier triomphe en 1957 avec le personnage de Jeanne d’Arc, qu’elle incarne dans le film Sainte Jeanne d’Otto Preminger. À ce moment-là, le destin de Jean Seberg est scellé. De Bonjour tristesse, de Preminger et d’après Sagan, à À bout de souffle, de Godard et avec Belmondo pour partenaire, elle devient célèbre grâce à sa fraîcheur, sa beauté et sa spontanéité. Sa vie privée tumultueuse et son mariage avec Romain Gary ont fait d’elle, au-delà de la star, une figure de la vie culturelle des années 1960. Elle est parmi les premières actrices à prendre des engagements politiques pour faire entendre la voix des Noirs américains dans un contexte de ségrégation raciale. Sa mort mal élucidée met un point final mystérieux à son existence. Jean Dorothy Seberg est la fille de Dorothy Benson, institutrice remplaçante, et d’Edwards Seberg, pharmacien tenant un drugstore dans Marshalltown. Sa famille était de confession luthérienne et d’origine suédoise. À 12 ans, par admiration pour Marlon Brando, elle s’intéresse au métier d’acteur. Après l’université de l’Iowa, choisie parmi 18 000 candidates, elle tourne son premier film en 1957, Sainte Jeanne, adaptation de la pièce Sainte Jeanne de George Bernard Shaw, sous la direction d’Otto Preminger, dans laquelle elle tient le rôle de Jeanne d’Arc et manque d’être vraiment brûlée. Dans la foulée, elle joue dans Bonjour tristesse du même réalisateur. Ce remarquable coup de chance se présente comme une ouverture majestueuse pour une jeune fille que rien ne prédestinait au métier d’actrice. Elle fait à cette occasion la couverture des Cahiers du cinéma. Grâce au film À bout de souffle de Jean-Luc Godard, en 1960, elle devient une icône de la Nouvelle Vague. Aux côtés de Jean-Paul Belmondo, elle y interprète Patricia Franchini, vendeuse de journaux (le Herald Tribune) sur les Champs-Élysées. En 1969, elle apparaît dans son premier et seul film de comédie musicale, La Kermesse de l’Ouest (Paint Your Wagon), adapté d’un spectacle de Lerner et Lowe. Elle joue en compagnie de Lee Marvin et Clint Eastwood. Pour le chant, sa voix est doublée. Lilith, «le film» qui a influencé son «moi», tourné en 1964 par Robert Rossen, est le plus révélateur de sa personnalité réelle. Dans les revues de l’époque, les critiques écriront «elle ne joue pas Lilith, elle est Lilith». Pour les esthètes, ce film représente le couronnement de sa carrière. Elle est le premier choix de François Truffaut pour le rôle de Julie dans La Nuit américaine mais après l’avoir sollicitée à plusieurs reprises et sans nouvelles, il décide de donner le rôle à Jacqueline Bisset. Son état mental à cette période est responsable de cette occasion manquée. … Source: Article « Jean Seberg » de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.
Date d’anniversaire : 13/11/1938