Sir Alec Guinness, né le 2 avril 1914 à Paddington à Londres et mort le 5 août 2000 à Midhurst, dans le Sussex, d’un cancer du foie, est un acteur britannique. Son interprétation du colonel Nicholson dans le film Le Pont de la rivière Kwaï (1957) est récompensée par un Oscar et un Golden Globe. Il apparaît également dans les films Lawrence d’Arabie (1962) et Le Docteur Jivago (1965), entre autres. Alec Guinness est né de père inconnu. Tout en travaillant dans le secteur publicitaire, il tente d’entrer à la Royal Academy of Dramatic Art, mais ne peut obtenir une bourse[. Il suit des études d’art dramatique pendant quelques mois au Fay Compton Studio of Dramatic Art[1],[2]. Il rencontre à cette époque John Gielgud, qui tente de l’aider à percer dans le métier d’acteur[, mais il débutera vraiment sa carrière sur scène dans le célèbre théâtre londonien Old Vic, d’abord par de petits rôles. En 1941, il s’engage dans la Royal Navy. Alors qu’il n’avait joué qu’un figurant dans Prima Donna (1934), Alec Guinness revient au cinéma en 1946 dans Les Grandes Espérances, de David Lean. Il devient une figure emblématique des Studios Ealing, notamment par ses prestations dans les comédies comme Noblesse oblige (Kind Hearts and Coronets) en 1949 (où il interprète huit rôles différents dont celui d’une femme) ou Tueurs de dames (The Ladykillers), en 1955 (pour lequel il a confié s’être inspiré du jeu d’Alastair Sim pour composer son personnage, et où l’on trouve au nombre de ses partenaires un certain Peter Sellers). Il est aussi un familier des films de David Lean puisqu’on le retrouve, entre autres, dans Oliver Twist (1948), Lawrence d’Arabie (1962), Docteur Jivago (1965) et surtout Le Pont de la rivière Kwaï (1957) où son interprétation du colonel Nicholson lui apporte un Oscar et un Golden Globe. Il tient également le rôle d’Hitler en 1973 dans Les Dix Derniers Jours d’Hitler. Une autre génération de spectateurs le connaît également pour son rôle du maître jedi âgé Obi-Wan Kenobi dans la saga Star Wars, un rôle qu’il appréciait très modérément. Surtout, il regrettait que le jeune public ne le connaisse qu’à travers celui-ci. Enfin, il est l’incarnation de l’espion retraité George Smiley dans les adaptations télévisées de deux romans de La Trilogie Karla de John Le Carré. Après soixante ans de carrière, il assure la relève en formant son fils Matthew, vu dans notamment dans La promise ou Lady Jane. Alec Guinness épouse Merula Salaman en 1938. Le couple a eu un enfant, Matthew. En 1956, il se convertit au catholicisme, un an avant son épouse. Jusqu’alors, il fréquentait l’Église anglicane (où il avait été baptisé à 16 ans) tout en restant incroyant. Dans son autobiographie (Blessings in Disguise), Guinness explique sa conversion par deux événements. Alors qu’il jouait près de Mâcon le rôle d’un prêtre en soutane (Father Brown), en 1954, un petit garçon l’aborda dans la rue, lui prit la main et l’accompagna, le prenant pour un vrai prêtre. Guinness fut impressionné par la confiance de l’enfant. L’autre facteur est la maladie de son propre fils, atteint de poliomyélite, dont il guérit. Matthew se convertit lui-même à l’âge de 15 ans[6]. Il meurt le 5 août 2000 à Midhurst, dans le Sussex, des suites d’un cancer du foie. Source : Wikipedia
Date d’anniversaire : 02/04/1914