Mourir : 3 heures de chocs, blagues grossières et Lars Eidinger

Lorsque j’ai été invité à la Berlinale de cette année pour voir le film Mourir de Matthias Glasner, je ne m’attendais pas à rire autant lors d’un drame sur la mort. Ce film explore des thèmes profonds de la vie et de la famille, avec des moments de comédie et de tragédie qui se connectent de manière saisissante. L’histoire semble totalement absurde, mais elle réussit à mêler des situations folles avec des moments de honte et des révélations choquantes.

Le film présente une famille dysfonctionnelle, avec des personnages confrontés à des problèmes de santé graves et à des relations compliquées. Malgré la tragédie et la comédie qui se mêlent, le film suscite une réflexion stimulante sur les grands thèmes de la vie et de la mort.

Mourir présente des scènes mémorables et des moments d’acteurs brillants, avec une intensité radicale qui rend le film imprévisible. Il oscille entre des scènes absurdes et des moments sincères, offrant une expérience très séduisante pour le spectateur.

Le film exprime une grande ambition narrative tout en se posant des questions sur la manière dont l’art doit continuer à plaire au public tout en conservant sa propre valeur. Il s’agit d’un film qui va au-delà des conventions pour offrir une expérience cinématographique unique et saisissante.

Mourir est en compétition au 74e Festival international du film de Berlin et sortira dans les salles allemandes le 25 avril 2024.